"Maintenant nous allons apprendre un peu plus sur l'histoire du 'Japon'
Je vais vous la racontez....:
Son Histoire :
En Asie, le Japon est toujours apparu comme un pays à part. On a pu, du fait de sa situation en bordure du continent asiatique, comparer son histoire à celle du Royaume-Uni. Mais des différences fondamentales existent entre ces deux territoires situés à l'écart des continents. Les origines de la population japonaise sont diverses : mongoles, coréennes, malaises et polynésiennes.
Par ailleurs, les Aïnus, issus de Sibérie, se sont installés dans le nord du pays. Le Japon est resté isolé jusqu'au Ve siècle de notre ère, mais son développement culturel a débuté bien avant. On a retrouvé sur place des outils de pierre vieux de 10 000 à 30 000 ans, ainsi que des poteries d'une grande qualité esthétique et des outils de pierre polie qui attestent un peuplement néolitique.
Cette culture appelée Jomon (du nom de ces poteries particulières décorées de reliefs et d'impressions de cordes) perdurera au moins jusqu'au IIIe siècle de notre ère; elle sera lentement remplacée par la culture Yayoi. Un nouveau foyer de civilisation, peut-être constitué de populations nouvelles en provenance du sud de la Chine, se fixa alors dans le nord de Kyushu.
L'utilisation du métal dans la fabrication des armes et des outils, l'élaboration de nouvelles techniques de poterie mais surtout l'introduction de la riziculture vinrent s'ajouter aux uniques activités de pêche et de cueillette des périodes antérieures.
À partir du Ve siècle, pour des raisons culturelles diverses, le Japon s'ouvrit volontairement à l'influence de la Chine. Les ambassades se multiplièrent, rapportèrent de nombreux trésors, dont l'écriture, mais c'est seulement en 712 que fut rédigé le tout premier écrit japonais : le Kojiki. Ce récit mythologique des origines fut rapidement suivi, en 720, par un recueil plus historique d'annales, le Nihon Shoki.
À la fin du VIIIe siècle, le Japon entra dans l'ère dite de Heian (794-1185). Période d'apogée culturelle dans les domaines des arts et des lettres, elle se traduisit également par la montée des classes guerrières, qui finirent par s'arroger le pouvoir à la fin du XIIe siècle, lorsque Minamoto no Yoritomo, vainqueur des luttes entre clans rivaux, fut nommé shogun (grand chef militaire) par l'empereur.
Ce pouvoir fort de type militaire perdura jusqu'en 1868,date à laquelle débuta l'ère Meiji. À partir du XVIe siècle, les grandes expéditions maritimes occidentales poussèrent le Japon à s'ouvrir sur l'extérieur. Les étrangers (essentiellement portugais et hollandais) importèrent la religion chrétienne, qui se développa très rapidement. Au début du XVIIe siècle cependant, le gouvernement décida de fermer les portes du pays à toutes les influences étrangères.
Le Japon ne sortit de ce nouvel isolement volontaire que lorsque les canons du commodore Perry, de la marine de guerre américaine, vinrent menacer son indépendance en 1853. À la suite de cette crise politique, le shogun dut démissionner et l'empereur Mutsuhito fut installé au pouvoir en 1868. Le Japon s'affirma rapidement comme une puissance militaire capable, malgré son isolement prolongé, de démontrer sa supériorité aux pays voisins : il battit la Chine en 1895, installa son influence en Corée et défit la Russie à Port Arthur en 1905.
Son intervention aux côtés des Alliés, au cours de la Première Guerre mondiale renforça encore sa position sur la scène internationale et lui permit d'étendre ses territoires, conformément au traité de Versailles. Les années suivantes, très prospères, furent marquées par des changements extrêmement rapides et le Japon décida de suivre une politique militariste et expansionniste.
Il exerça une influence accrue en Asie, envahit la Mandchourie en 1931 et une grande partie de la Chine à partir de 1937. Il s'allia à l'Allemagne et à l'Italie en 1936-1937. Le 7 décembre 1941, le Japon lança une attaque aérienne contre les forces navales américaines à Pearl Harbor (Hawaii), ce qui décida les États Unis à participer à la Seconde Guerre mondiale. La machine de guerre japonaise encercla rapidement la plus grande partie du Sud-Est asiatique et étendit sa domination sur toute la région jusqu'en 1943, lorsque le cours des événements se retourna contre le Japon. Les 6 et 9 août 1945, les États-Unis lancèrent deux bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki.
Le 8 août, l'URSS déclara la guerre au Japon et occupa la Mandchourie. Le 14 août, le Japon capitula. De 1945 à 1952, le pays fut occupé principalement par les forces américaines. En 1947, sous l'égide des États-Unis, une nouvelle Constitution était adoptée : le pays s'engageait à renoncer à la guerre, à garantir les droits fondamentaux de l'homme et à maintenir un régime démocratique. Depuis la Seconde Guerre mondiale, le Japon entretient une force de défense, mais les États-Unis assurent pour l'essentiel sa sécurité.
Le Parti libéral démocrate (PLD), qui est resté au pouvoir pratiquement sans interruption depuis la Seconde Guerre mondiale, s'est considérablement affaibli depuis les scandales financiers de la fin des années quatre-vingt et du début des années quatre-vingt-dix. À la suite de l'échec du PLD aux élections législatives de 1992, un gouvernement de coalition, formé de sept partis politiques distincts, et conduit par Morihiro Hosokawa, fut constitué. Mais ce dernier devait démissionner dès l'année suivante, laissant la place à Tsutoma Hata, qui à son tour quitta ses fonctions en juin 1994, tandis que Tomiichi Murayama, président du Parti social-démocrate du Japon (PSDJ), était élu Premier ministre et formait une coalition surprenante avec le PLD. Murayama devenait alors le quatrième Premier ministre en moins d'un an, et le premier socialiste à diriger le gouvernement depuis 1948.
1995 a marqué une période de chocs successifs pour le Japon : séisme à Kobe, attentat au gaz de la secte Aum, hausse du yen et crise politique...
Maintenant je vais vous racontez la Culture & Education Japonaise :
La langue officielle, le Kokugo, littéralement langue nationale, est la langue de la région de Tokyo. Le coréen et le chinois sont également pratiqués, notamment dans le Kansai et à Kyushu. L'aïnu n'est pratiquement plus parlé. La langue japonaise, hybride, est difficile à classer. Les spécialistes y voient une langue de la famille des langues ouralo-altaïques. Les religions du Japon sont le shinto, religion fondée sur la vénération des ancêtres et de la nature, et le bouddhisme. Le christianisme, implanté au Japon depuis le XVIe siècle, est pratiqué par moins de 4 p. 100 de la population. Pratiquement tous les Japonais, à l'exception des chrétiens, sont shintoïstes et bouddhistes à la fois. Les Alliés imposèrent la séparation de l'État et du shinto, religion d'État associée au culte de l'empereur jusqu'en 1945. Le 1er janvier 1946, l'empereur Hirohito dut renoncer à son «!statut!» de divinité vivante et la Constitution du 3 mai 1947 instaura le principe de la laïcité de l'État, la liberté de conscience et la liberté de culte.
Éducation
L'enseignement est gratuit et obligatoire jusqu'à l'âge de quinze ans. Le cycle primaire dure six ans, le premier cycle du secondaire trois ans, au-delà desquels l'enseignement devient facultatif. Le Japon possède environ soixante universités d'État (ex-impériales) ainsi que de nombreuses universités privées. Au nombre des plus grandes universités nationales, citons l'université de Chiba (1949), l'université d'Hiroshima (1949), l'université d'Hokkaido (1876) à Sapporo, l'université de Kobe (1949), l'université de Kyoto (1897), l'université de Kyushu (1911) à Fukuoka, l'université de Nagoya (1939), l'université d'Okayama (1949), l'université d'Osaka (1931), l'université Tohoku (1907) à Sendai, l'université de Tokyo (1877), et enfin l'université de Tsukuba (1973). Les plus grands établissements privés sont l'université Hosei (1880), l'université Nihon (1889), et l'université Waseda (1882), à Tokyo, l'université Dushisha (1875) à Kyoto, l'université Fukuoka (1934), et enfin l'université Kansai (1886) à Osaka.
Culture
La culture japonaise puise ses origines dans le vieux fonds de la civilisation chinoise et des traditions insulaires spécifiques. L'influence de la Chine ancienne a été prédominante du point de vue linguistique. La langue japonaise utilise de façon extensive les kanji, les caractères chinois, et deux autres systèmes d'écriture, le hiragana et le katakana, destinés à la conversion de certains termes étrangers. Cette influence que l'on retrouve dans la littérature, dans l'art et la musique ne s'est estompée que vers le XIe siècle, date à laquelle la langue japonaise est devenue vraiment nationale. La religion, particulièrement le bouddhisme, a joué un rôle important dans la vie culturelle du Japon, surtout dans les premiers drames japonais. L'influence occidentale, qui commença à se manifester au cours du XIXe siècle, coexiste avec les traditions et les formes stylisées de la culture japonaise sans jamais les supplanter : le Japon n'a jamais assimilé que ce dont il avait besoin. Cette situation explique, tout comme en Chine, ces «!crises!» d'ouverture et de fermeture du pays, d'ultranationalisme et d'occidentalisme politique et culturel.
Tokyo abrite la plupart des bibliothèques importantes. Parmi les plus renommées, citons la Bibliothèque nationale, qui est le centre international d'échanges de livres et d'informations du Japon. Cette bibliothèque comporte sept sections, et sa collection globale d'ouvrages dépasse le chiffre de 9 400 000 volumes. La bibliothèque du Cabinet contient environ 549 000 volumes. Parmi les grandes collections des universités, citons celle de la bibliothèque de l'université de Tokyo, avec plus de 6 millions de volumes, celle de la bibliothèque de l'université Meiji, qui compte environ 1 100 000 volumes, et celle de l'Univesité Nihon avec environ 4 200 000 volumes.
Sumo
Un avantage de poids Les pieds solidement enfoncés dans le sol argileux, le lutteur de sumo parvient à maîtriser son adversaire. Les combats de sumo, un rite shinto institué il y a deux mille ans, sont un sport de professionnels, suivis avec assiduité par des fans enthousiastes. Chaque match commence par des rituels de purification et se termine lorsqu’un lutteur est poussé hors du ring ou touche le sol autrement qu’avec ses pieds.
et maintenant Vivre au Japon :
Une majorité de Japonais (60 %) vit encore dans des maisons particulières, tant dans les villes anciennes que dans les banlieues modernes Chacune possède son jardin et, comme aucune surface constructible minimale n'est imposée, les habitants se contentent facilement de trente mètres carrés pour édifier un petit bâtiment à deux étages. Quelques plantes bien taillées décorent à la fois les jardins et les intérieurs. Les idéaux familiaux le culte des ancêtres lié au bouddhisme, la piété filiale inspirée de la morale confucianiste restent particulièrement vivaces. Cette morale individuelle et collective est enseignée dans les écoles une heure par semaine, puis dans la formation imposée par toute société ou administration; elle fonde la vie de la famille comme celle de la société moderne.
La vie collective japonaise repose aussi sur la notion de liberté au sein du groupe, et l'individualisme apporté par l'Occident compense les aspirations égalitaires chères aux Japonais. La structure de la famille reste très solide, chaque membre conciliant sa vie privée avec la ne commune. Sous un même toit, chacun sait préserver ses secrets, recevoir ses amis, et vivre ses passions; il peut entrer et sortir facilement et, même s'il part en promettant de revenir au plus tôt, il lui suffit de téléphoner pour retarder son retour sans provoquer de problème. Les sociologues japonais jugent que l'affectivité constitue le véritable lien familial, qui structure la vie sociale dans son ensemble. La rigueur existe naturellement, mais elle n'est tolérée que Si elle ne s'oppose pas à ce sentiment qui rapproche les Japonais. Le droit d'être aimé (l'amaé des sociologues japonais) attire depuis toujours les Japonais vers leur famille, les enfants vers leurs parents, les amis les uns vers les autres. Même si la famille évolue fortement aujourd'hui, elle reste une base solide de la structure sociale du pays. Fuir sa famille ne peut résulter que d'une profonde incompréhension et la cause d'un drame dont les conséquences risquent d'être graves et de longue durée.
Des questions ?"